Alors que les critiques relatives au débat sur l’identité nationale et ses relents racistes sont sans cesse plus importants, Julie Coudry, révisionniste bien connue, chef d’entreprise sous perfusion d’argent public et ex jouet médiatique a crue bon de venir donner son avis sur le sujet.
Quelques rappels sur Julie Coudry :
- En 2003 alors qu’elle est membre haut placée au sein de la hiérarchie de l’UNEF elle est engagée avec plusieurs collègues de sa tendance (Laurent Bérail et Grégory Martin) par Alexis Guenego (secrétaire général de la fédèration InterCo CFDT) comme secrétaire fédérale pour déstabiliser des équipes syndicales jugées trop revendicatives et qui surtout s’opposent à la réforme Fillon des retraites alors que la CFDT la soutient. S’en suivra le départ de presque toute la fédération interco CFDT vers la FSU.
- Elle quitte ensuite l’UNEF avec sa tendance pour créer la Confédération étudiante avec le soutien logistique et financier de la direction de la CFDT, la machine de guerre est née.
- En 2005 elle soutient le TCE et dans ce cadre tient sa fameuse conférence révisionniste à Lille.
- En 2006 durant le mouvement CPE qu’elle n’a ni impulsée ni fait vivre elle devient grâce a une communication savamment orchestrée la représentante auto-proclamée des étudiants dans les médias. Elle est a ce moment presque aussi détestée que de Villepin parmi les personnes mobilisées. Ses propos à la presse sans rapport avec la mobilisation lui occasionneront de nombreuses insultes par la suite lors de ses déplacements sur les campus.
- En 2007 elle soutient la loi LRU et notamment la nouvelle mission d’insertion professionnelle et le contrôle accrue du le pouvoir économique sur l’université.
- En 2008, pour finir en beauté, elle crée une structure chargée de rapprocher encore plus universités et entreprises et bien sur pour la féliciter de son travail de sape continu des mobilisations étudiantes, le ministère finance largement cette structure.
- En 2009 elle fait de nouveau parler d’elle en donnant une interview dans le cadre du débat sur l’identité nationale d’Éric Besson via le think-tank ultra-libéral appelé Institut Montaigne.
Cette nuisance pour l’enseignement supérieur donne désormais dans le soutien à la politique raciste du gouvernement, la trahison n’a décidément pas de bornes pour elle.