Le 26 octobre 2017, nous avons publié l’enquête sociale sur les conditions de vie des étudiant.e.s de l’IEP de Lille, dont le but est de disposer de données statistiques précises pour mieux comprendre la situation socio-économique des étudiant.e.s. Cela permet d’apporter les réponses les plus juste grâce à une vision réelle de ce que vivent les étudiant.e.s de l’école, loin des clichés d’un établissement où tout est rose.
Pour ce faire, il est important pour nous que le plus d’étudiant.e.s possibles remplissent cette enquête que ce soit en 1A, 2A, 3A, 4A et 5A, mais aussi les étudiant.e.s internationaux et celleux en double cursus. A cet égard, nous pensons que cette enquête sociale devrait être faite par l’administration elle-même dans la mesure où les données de cette enquête sociale sont essentielles pour l’institution de Sciences Po Lille et tou.te.s ses acteurs. Le minimum est donc qu’elle nous aide en diffusant a minima cette enquête par e-mail à tou.te.s les étudiant.e.s car nous ne disposons pas de la même portée de communication que l’administration de Sciences Po.
C’est pourquoi le 27 octobre, nous avons envoyé un e-mail à l’administration, c’est à dire, à sa direction soit Benoît Lengaigne (directeur de l’IEP de Lille et François Benchendikh directeur des études) ainsi qu’à Chantal Figueredo (Directrice générale des services) et Jean-Baptiste Giuliana, (Responsable de la vie étudiante et de la vie associative) tou.te.s deux membres de l’administration. Dans cet e-mail nous demandions simplement à l’administration de communiquer « ce sondage à tou.te.s les étudiant.e.s, de la manière [qu’elle souhaite] (mail, affichage sur écrans, etc…) ».
Pourtant, nous n’avons reçu aucune réponse de la Direction, celle-ci n’a même pas daigné nous répondre. Après une seconde relance de notre part, elle a juste eu le courage de déléguer « le sale boulot », c’est-à-dire le fait de refuser de diffuser l’enquête sociale ou d’y participer de quelque manière que ce soit, à Jean-Baptiste Giuliana. Alors que celui-ci fournit pourtant beaucoup d’investissement au sein du bon fonctionnement des associations.Le 2 Novembre, Mr Giuliana nous a fait savoir que pour ce genre de demande il fallait passer directement par lui, ajoutant que comme nous n’étions pas une association labellisée par Sciences Po Lille nous ne pouvions passer que par les moyens de communication mis à disposition par les locaux (panneaux d’affichage) ou les nôtres (Facebook, mur de promo, distribution de papiers). Il nous a également proposé d’échanger avec lui à propos de ce sujet.
Pourquoi la direction de l’administration nous met-elle des bâtons dans les roues alors que nous demandons une simple coopération, une simple diffusion de l’enquête sociale ?
L’absurdité des raisons invoquées par Mr Giuliana pour refuser de diffuser l’enquête sociale (nous l’aurions demandé bien trop tardivement, ce qui est peu crédible pour une chose aussi rapide à faire qu’un mail) prouve que la direction de l’administration cherche à éviter toute relation, toute coopération avec nous. Et se désintéresse de la situation sociale de ses étudiant.e.s, préférant ne pas voir combien sont celles et ceux qui doivent recourir à un prêt pour payer leur frais d’inscriptions exorbitants, le coût du logement à Lille et tout simplement le coût de la vie quotidienne. Refusant de voir que ses étudiant.e.s, l’ « élite de la nation » doit renoncer à des soins. Parce qu’ils et elles préfèrent croire que tout est beau à Sciences Po.
L’administration aurait apparemment ses raisons que la raison ne connaît pas.