Ce CEVU a d’abord tourné autour des licences, de nombreuses personnes s’interrogent sur la lisibilité des licences, des licences peu lisibles, outre leur éventuel rejet de la part du ministère seront défavorables aux étudiant-e-s comme à l’université. Des éclaircissement sont effectués, notamment pour les parcours liés à l’enseignement. Dans le domaine de la sociologie les 3 licences actuelles n’en feront plus qu’une.
Les sciences de l’éducation sont enseignées sur Lille1 comme sur Lille3, il apparait de prime abord logique de les rapprocher, mais publics accueillis et laboratoires sont très différents, la question devra être reposée à l’avenir.
Les masters ont suivi. Le président veut renforcer la professionnalisation en master pour, selon lui, satisfaire un besoin actuellement insuffisamment satisfait.
L’université, fortement poussée par le ministère veut développer les master R+P (recherche et professionnel), soit en fusionnant des master soit en modifiant certains masters actuels, mais beaucoup de fusions sont envisagées.
La proposition d’un master « posture et mouvement » dans la mention biologie et biotechnologie reçoit un accueil défavorable, la compétence relevant pour ce domaine de Lille2 ; si Lille2 en faisait la proposition en cohabilitation cela serait différent.
Il est proposé si cela est possible au niveau national la création d’une mention MIAGE.
Dans la mention Informatique, la spécialité E-Service international dont il est demandé la création doit selon certains être intégrée à la spécialité E-Service, puisque cette distinction nuit a la lisibilité et semble peu pertinente.
Des voix s’interrogent sur le flux attendu dans le master européen « Advanced Spectroscopy in Chemistry », il est jugé un peu faible pour justifier un parcours
Devant le constat que dans la mention Marketing-Communication, certain-e-s étudiant-e-s s’inscrivent à la fois dans une spécialité professionnelle et dans une spécialité recherche, le Cevu se demande si un master R+P ne serait pas le bienvenu.
Pierre Louart, précise que la procédure ne concerne que quelques étudiant-e-s de P particulièrement doué-e-s et que les enseignement sont assez différents et la fusion des spécialités dans ce secteur n’aurait pas de sens. Il demande que les propositions de l’IAE ne soient pas modifiées. La composante travaillera dans le sens des recommandations du Ministère pour la prochaine campagne d’habilitation.
Didier Cornuel rappelle que lors du passage au LMD, la Faculté de Sciences Economiques et Sociales avait proposé des spécialités à la fois R et P. Ces propositions ont été refusées par le ministère et une autre organisation a été mise en place. S’il faut modifier cette organisation, il lui semble indispensable de disposer du temps nécessaire à la réflexion. Il demande par conséquent le statu quo pour cette campagne d’habilitation.
Mireille Clerbout pose le problème des moyens dévolus aux formations, question que semble se poser une grande partie du CEVU.
Le Président lui répond que le Ministère s’oriente vers une attribution globale des moyens aux universités (LOLF), à charge pour elles de les répartir selon leurs propres critères.
Le CEVU vote par 7 voix pour, 1 voix contre et 1 abstention (SUD Etudiant-e) l’offre de formation modifiée conformément aux propositions de la Direction.
Le Président s’apprête a clore la séance mais l’assistance lui rappelle que l’ordre du jour était portait sur vote sur l’habilitation des licenses professionnelles.
Sur l’intervention de SUD Etudiant-e qui demande un vote dissocié afin de pouvoir signaler deux problèmes relevés sur deux des licences pro (une demande de création et une demande de renouvellement), sur proposition du président on procède au vote des autres licences professionnelle puis le CEVU examine les deux posant problème.
Vote concernant les autres formations : sept voix favorables aux propositions et deux abstentions (dont SUD Etudiant-e).
Nous expliquons le problème posé par la licence professionnelles Protection de l’environnement – SPE Entretien de bâtiments et de leur site SUD Etudiant-e estime qu’il n’est pas normal qu’une convention de partenariat lie l’université avec un lycée privé, ici le lycée Ozanam.
Le Président rappelle que l’enseignement privé est très présent dans notre région (ce qui est loin de réjouir SUD Etudiant-e). Des conventions ont également été signées avec la Fédération Universitaire et Polytechnique de Lille qui est un établissement d’enseignement supérieur confessionnel (ce qui est loin de réjouir SUD Etudiant-e). L’alternative était de délivrer nous-mêmes les diplômes et donc de pouvoir vérifier la conception, le déroulement et les dispositions des formations concernées ou de participer à des jurys rectoraux qui échappaient à notre contrôle.
Henri Bocquet rappelle que les DNTS étaient des formations post BTS enseignées dans les lycées ; celles-ci ont été supprimées et remplacées par les licences professionnelles. C’est donc naturellement que des accords ont été conclus entre lycées et universités lorsque des licences professionnelles prenaient la suite des DNTS. C’est le cas pour cette formation.
En outre, la participation du lycée Ozanam est perçue comme faible au regard de la totalité des enseignements. Le Conseil votre le renouvellement de cette formation par 7 voix pour, 2 voix contre (dont celle de SUD Etudiant) et 1 abstention.
Il apparait donc que la situation actuelle est plus favorable que la situation du temps des DNTS, puisque la part publique dans cette formation est plus importante, mais SUD Etudiant-e ne peut se satisfaire d’une telle situation et est donc contrainte de voter contre.
La licence professionnelle Commerce – SPE : Les PME européennes sur le marché international nous pose ausi un problème, mais d’une autre nature, le problème réside dans la disposition qui prévoit que le choix de la seconde langue étrangère est défini par la PME partenaire. La phrase doit selon son promoteur être remise dans son contexte : « le choix de la deuxième langue est déterminée en liaison avec la PME partenaire et l’étudiant en fonction du projet d’entreprise ». Le lien avec la profession ne semble pas choquant au CEVU, ce n’est pas le cas de SUD Etudiant-e qui trouve cela inacceptable.
Par sept voix pour, une voix contre (SUD Etudiant-e) et deux abstentions, le Conseil vote la demande de création de cette licence professionnelle.
Francis Guilbert regrette publiquement la faible participation à ce CEVU portant pourtant sur un domaine aussi important que la question des habilitations.
SUD Etudiant-e est la seule organisation étudiante présente à ce CEVU sur douze élus étudiants (l’UNEF/MRL1 est excusée).