Contre les violences organisées et les régressions sociales, résistance !


Les violences organisées par les forces de police se font chaque jour plus aveugles et plus brutales contre des étudiants désarmés et pacifistes qui n’avait par exemple jeudi 6 Avril comme arme que des jonquilles qu’ils ont déposés au pieds des forces de police.

Les manipulations consistant a introduire dans les cortèges des policiers en civil chargés de lancer des projectiles afin de justifier les charges des forces de polices en uniforme sont une honte pour la police de notre pays dont la mission doit être la paix civile et non d’envenimer les manifestations. Mardi 11 Avril le cortège était bien encadré et moins nombreux que mardi dernier, de telles méthodes n’ont pas eues lieu cette fois. Mais il ne faut pas avoir la mémoire courte, de très nombreuses personnes lors des manifestations précédentes ont subies l’inacceptable brutalité et ces manoeuvres malhonnêtes nous ne pouvons rester passifs et tourner la page comme on nous y invite, de nombreux camarades ont été humiliés et violentés lors des gardes à vue (nous avons un exemple d’une personne qui s’est fait arracher à l’aide d’une tenaille par des policiers son piercing au téton, et qui par la suite ont réfusé d’appeler un médecin, cet acte est un acte de torture et doit être traité comme tel). Et n’oublions pas que nombre d’autres camarades comparaissent ou sont en attente de comparution devant les tribunaux, que pour beaucoup leur casier ne sera plus vierge ce qui leur coupera la route de nombreux concours quand cela ne leur occasionnera pas des peines de prison.

Face à ces procédés qui font la honte de la police, les personnes et organisations en lutte doivent soutenir les victimes de la répression et les syndicats de policier qui dénoncent ces méthodes (ce n’est pas le cas de tous et pour ceux qui denoncent ces dérives, la répression antisyndicale est très forte au sein du ministère de l’interieur).

Nous demandons l’amnistie de tout les manifestants n’ayant pas commis de violence envers les personnes. Le gouvernement nous parle de sa volonté d’apaisement, nous demandons des actes, le remplacement du CPE est un pas en avant, l’amnistie de nos prisonniers issus des rafles, la suppression de la loi dite d’« égalité des chances » et l’ouverture de véritables discussions avec les syndicats de salariés et d’étudiants impliqués dans la lutte, des mandatés de la coordination nationale, des associations de chômeurs et de précaires… afin de négocier de vrais progrès sociaux et des mesure de nature a vaincre le chômage et la précarité (réaffirmation du CDI comme norme, investissement massif dans la recherche, l’éducation, la santé, l’environnement, les services publics…) seraient de vrais avancées de nature a rendre notre société plus juste.

Cette grande discussion pourrait permettre, comme prétend vouloir le faire le gouvernement, de clarifier le code du travail, mais là ou le gouvernement ne voit qu’un prétexte à une régression sociale généralisée, nous pourrions construire une véritable clarification qui passerait par la suppression de la myriade de contrats précaires et de dérogations à ce droit du travail, l’édification d’un véritable statut pour les stagiaires, un véritable droit d’accès pour le salarié à l’information concernant son entreprise, une limitation de la sous-traitance… Cela contribuerait a réellement simplifier le droit, le rendant ainsi plus accessible à tous.

Après, nous pourrons discuter de l’application effective du droit, avec un nombre d’inspecteurs du travail aussi ridicule qu’à l’heure actuelle, la majorité des entreprises de France ne respectent pas la législation en ce qui concerne les droits de leurs salariés.

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