Mais peu importe : le problème n’est pas la légalité/illégalité de ces frais mais leur existence même. SUD Étudiant est la seule liste à ne pas avoir voté pour le règlement des études de l’IMMD, mais d’autres problèmes existaient.
Les universités ont trouvé des parades légales ou à la limite de la légalité pour déroger à la réglementation nationale. Et il ne faut pas oublier ici tous les établissements non réglementés, qui sont de plus en plus nombreux, qu’ils soient privés (EDHEC, ESJ, la Catho…) ou publics (IEP de Lille, pourtant lui aussi rattaché à Lille 2).
Résoudre ce problème est simple : il faut instaurer la gratuité totale des études supérieures. Cela nécessite une rupture dans la politique actuelle de l’État et notamment un réengagement financier massif.
L’existence de frais d’inscription, même réduits, marque une individualisation, une volonté de sélection sociale et une marchandisation des études. Ces frais sont d’ailleurs, selon une interprétation stricte, anticonstitutionnels.
Pour une université publique, gratuite et démocratique !