Après ce dossier, nul ne peut sérieusement contester qu’il faut en finir avec ces mutuelles étudiantes. Les étudiants ont une chance qu’on arrête de les prendre pour des imbéciles en profitant de leur incompréhension du système entretenu par des désinformateurs zélés.
Encore faut il que les politiques et les directions d’universités se saisissent de cette question ou que les étudiants les obligent à se pencher sur ce sujet.
Nous aurons alors la possibilité de changer un système bancal depuis 1948 et complexifié en 1972 avec la mise en concurrence de 2 opérateurs gérant la délégation de service public. Cette concurrence stérile a contribué à rendre le système complètement inopérant et bien sur cela s’est fait au détriment de la santé des étudiants et des finances publiques.
Il est particulièrement préoccupant qu’une petite bande d’affairiste ai réussi depuis si longtemps à s’intercaler entre les étudiants et l’assurance maladie. Ces ennemis de l’intérêt général, uniquement guidés par leurs intérêts particuliers ont réussi à entretenir un nuage de fumée suffisamment dense pour que seul une poignée de militant s’intéresse réellement à leur activité.
Pourtant en 2000, l’affaire de la MNEF a attiré l’attention de tous sur les mutuelles étudiantes, mais ils ont réussi à faire croire au plus grand nombre que les problèmes rencontrés n’étaient pas liés à l’organisation du système mais aux mauvaises pratiques d’une minorité. Une occasion ratée de résoudre le problème.
Avec le dossier de l’UFC-Que Choisir, ils baissent une nouvelle fois la tête, font profil bas et se préparent à envoyer leur lobbyiste draguer les parlementaires et les communicants manipuler la population en reprenant des expressions des militants, en signant quelques communiqués consensuels avec des organisations réellement militantes, en participant à la gay-pride…
SUD Étudiant continuera son travail de défense des intérêts des étudiants et ne lâchera pas ces prédateurs. Ceux qui cherchent à arnaquer les étudiants nous trouverons toujours sur leur route. Par le passé nous avons de nombreuses fois fait cesser des pratiques nuisibles aux étudiants, il s’agit là de structures puissantes mais nous y arriverons.