Étudiants Présents : 4/10 InterAssos, 1/3 Unef, 1/1 SUD (en retard), 0/2 MET Une petite heure de retard à cause d’un exposé. Nous avons raté le point sur la formation continue.
I) Statut d’étudiant salarié
La question du statut d’étudiant salarié avait déjà été posée au CEVU de décembre. Les conditions d’accès à la dispense de contrôle continu sont assouplis :
1) 10 à 15 heures par semaine pour un emploi sur l’année 2) 15h par semaine sur un semestre
Les boursiers ainsi que les inscrits en DEUST et Licences Pro n’en bénéficent pas. Les étudiants remplissant la condition 1) sont exonérés de l’affiliation à la sécurité sociale. L’étudiant a un mois en début de semestre pour faire sa demande. Il est impératif d’avoir un contrat de travail pour bénéficier dudit régime.
Les boursiers ne peuvent en bénéficier car leur assiduité est condition de bourse. La question des « échelon 0 » se pose. Se pose aussi le fait que les boursiers sont les plus précaires et donc ceux qui ont besoin d’argent pour financer leurs études. Plusieurs élus (FSU, SUD) et les assistantes sociales font remarquer qu’on ne peut pas vivre seulement avec une bourse. Le VP CEVU renonce à trancher sur la question des boursiers.
L’UNEF demande que ce statut bénéficie aussi aux étudiants parents sur avis d’une assistante sociale. Un projet sera proposé lors d’un prochain CEVU.
SUD s’abstient sur le seuil minimal d’heures de travail que nous jugeons très important. Ce statut résout certaines situations mais ne règle pas les principaux problèmes : absence de contrats de travail dans de nombreux cas, recours aux agences d’intérim… Vote : Unanimité moins 2 Abstentions (SUD et Unef)
II) Passage de l’habilitation à l’accréditation (point d’information)
Le VP CEVU explique la nouvelle réforme des diplômes. Il y aura plus de cadrage sur les intitulés des diplomes avec 50-55 mentions (nous publierons la liste sur ce site avec une critique) mais toujours aussi peu de cadrage sur les contenus et les additifs aux diplômes.
Pour SUD, cela préfigure des suppressions et fusions de filières, des incohérences entre intitulés et contenus et une concurrence renforcée entre les filières des différentes universités. Les discussions lors de ce CEVU n’ont fait que confirmer nos inquiétudes.
Le VP CEVU vante la mise en place des « annexes descriptives aux diplômes » qui mettraient en avant les « exigences » et le « niveau » du diplôme dans chaque discipline/ »compétence ».
Le VP CEVU nous confirme que les universités seront plus autonomes : elles pourront ouvrir et fermer des filières en cours de contrat quinquénal c’est-à-dire quand elles veulent.
SUD demande si il y aura des suppressions de filières dans la région. Le VP CEVU nous répond que le PRES s’est mis à réaliser une catégorie des formations qui préfigurera une réflexion sur la « soutenabilité » des filières. L’Université du Littoral a déjà scratché 40% de ses parcours de formation.
Le VP CEVU explique qu’à Lille 2, pour les prochains diplômes, des économies de 10% seront réalisées : suppressions de TD impliquant, à priori, le gel des recrutements.
Sur ces considérations réjouissantes, le CEVU est levé.
Prochain CEVU le mardi 30 avril.