POUR UNE UNIVERSITÉ OUVERTE À TOU-TE-S
MANIFESTONS LE JEUDI 9 AVRIL
L’ « austérité » : Quelles conséquences concrètes ?
Les politiques d’ « austérité », menées par le gouvernement, c’est 54 milliards de dépenses publiques en moins. Les universités ne seront pas épargnées : leurs dotations publiques baisseront de 15% d’ici 2017 ce qui renforcera les problèmes actuels.
- L’augmentation du nombre d’étudiant-e-s en TD nous empêche d’étudier dans de bonnes conditions et dégrade les conditions de travail de chargés de TD souvent précaires. Le manque de personnels, enseignants et non-enseignants, nuit tant aux conditions d’études qu’aux conditions de travail de ces derniers.
- Les universités sont de plus en plus promptes, faute de dotations publiques suffisantes, à « sélectionner » les étudiant-e-s qui auront le « privilège » d’étudier ou à augmenter les frais de scolarité, parfois au mépris des réglementations existantes.
- Le manque de moyens conduit, dans les faits, à une réduction du nombre de formations proposées aux étudiant-e-s : de plus en plus de cours mutualisés entre différentes filières, de plus en plus de parcours de master ou de licence qui ferment…
- Les CROUS sont aussi menacés : restos-U menacés de fermeture, des logements en cités-U toujours trop peu nombreux, trop chers et/ou insalubres.
Étudiant-e-s salarié-e-s aujourd’hui, chômeuses, chômeurs ou précaires demain !
Plus de la moitié des étudiant-e-s exercent une activité salariée pendant l’année universitaire, ce qui a des conséquences sur leur réussite à l’université. Les aides sociales sont aujourd’hui nettement insuffisantes alors même qu’étudier devrait constituer une activité à temps plein. Pourtant le gouvernement préfère favoriser le travail le dimanche (qui concerne nombre d’étudiant-e-s).
Dans une période de « crise » économique, de chômage de masse et de destruction du droit du travail, de la protection sociale et, progressivement, de l’ensemble des conquêtes sociales passées, les diplômes ne sont plus une protection contre le chômage voire l’espoir d’un emploi stable mais, au mieux, d’emplois précaires.