D’ici le premier janvier 2018, les 3 universités lilloises (Lille 1, 2 et 3) et 6 écoles de la Métropole (Télécom, Centrale, l’ENSAIT, l’IEP, l’ENSAPL et l’ESJ) fusionneront. Et tout cela ne se fait pas en un jour. Vous en entendez peu parler ou vous n’y comprenez rien. Voilà un petit point d’information que nous réalisons grâce aux élu-e-s syndicalistes (SUD, CGT ou FSU) des divers conseils et commissions. Un bon moyen de rappeler que ces élu-e-s sont les SEUL-E-S à vous informer !
– La deadline : Au premier janvier 2018, tout doit apparaître !
– Un seul siège : Il sera Rue Paul Duez (siège actuel de Lille 2, entre Mairie de Lille et Grand Palais). Il ne pourra pas « absorber » les 3 sièges : ce qui signifie que les « doublons » seront supprimés. Il n’y aura pas de sièges délocalisés mais quelques relais.
– Il n’y aura pas de « collégium » : juste des conseils centraux et des composantes (UFR, écoles, instituts et labos). Nous n’en savons pas plus sur les écoles associées.
– Le nombre de composantes va être réduit : d’une trentaine aujourd’hui à une vingtaine. Lille 3 a déjà réduit ce nombre à 7, Lille 1 compte passer de 13 à 5 avec la création d’une « Faculté des Sciences » (fusion IEEA-Maths-Chimie-Physique, une fusion est aussi probable pour la Biologie et les Sciences de la Terre, absorption par la FSES de composantes de Lille 2 ou 3 comme MIME).
– Les composantes auront des compétences; élargies et renforcées, c’est-à-dire plus d’autonomie, comme à Lille 2.
Le processus se poursuit avec son opacité et ses incertitudes sur à peu près tout. La proposition par la FSU et la CGT d’un référendum a été rejeté par les autres organisations syndicales (CFDT, SNPTES, UNEF…) et par les Présidences. Ont-ils peur d’un vote négatif des personnels et étudiant-e-s ?