I) Notes du Conseil Académique du 1er décembre 2016
1) Certificats Universitaires
L’idée est de développer l’offre de formations en mettant en place des CU (Certificats Universitaires) correspondant à des « blocs de compétences ». Il y aura 2 blocs par diplôme (DEUST, Licence Pro, Master) dès la rentrée 2017. En capitalisant les CU d’un diplôme et en faisant une VAE, cela permet de valider un diplôme. Cela s’adresse à des étudiant-e-s qui voudraient compléter un diplôme ou à des personnes souhaitant faire de la formation continue.
Suite à l’intervention d’un élu doctorant, on nous précise que les tarifs d’inscription ne sont pas fixés, qu’il y aura des tarifs spécifiques pour la formation initiale (en plus des frais d’inscription au diplôme d’origine) et pour la formation continue. Il n’y a pas de vote. D’un côté on prend du terrain sur les officines privées… mais d’un autre on risque de créer des suppléments payants aux diplômes.
2) Campagne d’emplois
Les 28 postes vacants vont être pourvus. Pas de gels de postes. De plus la dotation ministérielle augmente du fait de l’augmentation des effectifs (+1,2 millions). 31 postes « Fioraso » ont été attribués.
82 demandes de postes ont été satisfaites : 22 enseignant-e-s et 60 BIATSS.
II) Notes de la Commission Recherche du 1er décembre 2016
La partie « stratégique » est monsacrée à la « stratégie RH » et au label européen. Un groupe de travail s’est réuni pour faire des préconisations avec 2 représentant-e-s des doctorant-e-s entre autres. Lille 2 a déjà mis en place un certain nombre de dispositifs (plan de formation, égalité femmes/hommes, médiateur, handicap…). L’idée est de prolonger ces dispositifs (notamment en terme de lutte contre les discriminations). Des variations importantes de conditions de travail ont été constatées entre et au sein des composantes.
Plusieurs axes ont été dégagés par le groupe de travail : éthique de la recherche, transparence des recrutements, égalité femmes/hommes, accompagnement des contractuels (doctorant-e-s), environnement et conditions de travail. Certaines mesures sont positives (formations à la pédagogie universitaire), d’autres sont contestables : une « alerte bibliométrique » si un chercheur ne publie pas. Mais il y a la fusion qui arrive et la nécessité que le projet se poursuive au niveau de tout Lille.
Sur la convention avec le CNRS, le passage de la double-gestion à la gestion unique des UMR fait craindre la disparition d’un certain nombre de facilités pour les chercheuses/eurs (carte achat/affaire, marchés, délais de remboursement…). La fusion va aboutir à des contre-temps.
S’agissant de l’application de l’arrêté doctoral, le Ministère a « éclairci » certains points. Les mentions sont bien supprimées. La VAE se fait sur la base de travaux de recherche uniquement. Aucun doctorant ne peut mener un stage dans le cadre de son cursus : le stage devra se faire dans le cadre de la césure. Le Ministère considère que le directeur n’est que membre invité du jury alors que l’arrêté dit que le directeur fait partie du jury. Sur la durée des thèses, l’interprétation non restrictive a été confirmée par le Ministère. Sur la césure, une procédure doit être fixée. Pour le contenu, la Commission souhaite attendre les demandes. Une proposition de procédure sera faite.
Un élu doctorant souligne le fait que la question des rémunérations et des inscriptions doivent être abordées, notamment dans un contexte de fusion.
Sur des demandes d’HU PostDoc en santé souhaitant des aides, ayant été recalés aux bourses CABRI (car plus doctorant-e-s), les dossiers sont repoussés : cela favoriserait un secteur de formation, un certain statut et de fait certaines personnes. Une réflexion autour d’un appel à bourses plus large sera élaboré.