Une seule élue étudiante présente (Communauté de l’Asso), l’UNEF ayant donné procuration à la FSU cette fois-ci.
Le CA s’ouvre sur la satisfaction de l’équipe présidentielle de l’obtention de l’I-SITE (lot de consolation à la place de l’IDEX). La FSU pointe néanmoins le flou statutaire entourant cette « Université Lille Nord-Europe », flou également pointé par le « jury IDEX/ISITE ».
Le vote solennel de la fusion aura lieu le 24 mars lors d’une nouvelle réunion des 3 CA des 3 universités. Pour rappel, après avoir voté contre les statuts, Lille 2 a revoté pour après quelques modifications : le principe de « décentralisation » et de « subsidiarité » pour les « facultés » notamment.
Le compte financier (en gros le bilan de l’année dernière) est présenté au CA. La situation n’est pas glorieuse : léger excédent mais lié à des imprévus. Le fonds de roulement est très très bas. Une rectification du budget est présenté, les syndicats s’abstiennent vu que le budget initial prévoyait des gels d’emplois.
Une modification des statuts de la COMUE (non conformes à la loi) est présentée mais la Présidence s’y oppose vu que la consultation des CA des établissements membres sur les futures modifications de statuts est supprimée. Le vote est reporté et une motion est adoptée demandant le rétablissement de cette consultation. Notre liste s’est opposée à la motion, considérant que ce problème est loin d’être primordial dans les statuts de la COMUE et que le principal problème reste la présence comme membre à part entière de la FUPL (La Catho), au même titre que les universités et alors que des écoles publiques ne sont qu’associées. Les autres syndicats n’ont pas pris part au vote pour des raisons similaires.
Enfin, FSU et CGT s’interrogent sur la position tenue par le Président dans le cadre de la Conférence des Présidents d’Universités (CPU). Celle-ci vient de s’adresser aux candidat.e.s à la présidentielle en faisant des propositions extrêmement « néolibérales » : autonomie accrue des universités, sélection en L1, fin du recrutement national des enseignant.e.s… Un programme déjà repris par François Fillon et Emmanuel Macron. Le Président de Lille 1 dit qu’il n’a absolument pas eu la main et qu’on ne lui a pas demandé d’approuver ou de désapprouver ces positions. La CPU a l’air d’être moins démocratique qu’une université. Mais que répondra Fabienne Blaise, présidente de Lille 3 et membre du bureau de la CPU ?