Le point le plus intéressant fut sans doute le bilan des écoles doctorales.
L’ED BSL (Biologie-Santé) concerne 4 établissements (Lille 2, Lille 1, Artois et ULCO) mais 80% des doctorant.e.s sont à Lille 2.
Quelques doctorant.e.s sont en VAE. Les doctorant.e.s sont issu.e.s à 41% des masters de la région (48% d’une autre région et 11% de l’étranger).
50% des inscrit.e.s sont des hospitalo-universitaires. 48% sont salarié.e.s (hors contrats doctoraux), 33% sont en contrat doctoral.
S’agissant des premières inscriptions, il n’y a eu des problèmes que pour 10% des candidat.e.s, souvent des titulaires de masters professionnels ou de diplômes d’ingénieur. Seules 2 dérogations ont été sollicitées et accordées. La durée moyenne des thèses est de 38 mois pour les doctorant.e.s à temps plein.
Une enseignante pose la question de la réinscription en cas de soutenance avant la fin de l’année civile : à Lille 2, on doit s’inscrire (et payer) ce qui n’est pas le cas à Lille 1. La question est d’autant plus pertinente que la durée moyenne dépasse les 36 mois. Les arbitrages ne semblent pas décidés : il faudra voir avec le futur service des affaires doctorales et avec la future commission de la recherche. Sur l’attribution des contrats doctoraux, on évoque le maintien à l’identique par rapport à 2017 avec un léger rééquilibrage en faveur des SHS de l’ex-Lille 3.
Pour l’ED SJPG (Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion, ou ED 74), il y a 286 inscrit.e.s pour cette année, une augmentation significative par rapport à l’an dernier. Sur les 54 nouveaux/elles inscrit.e.s, seul.e.s 21 sont financé.e.s. Le nombre de doctorant.e.s en co-tutelle augmente fortement. Le volume des bourses du DAI du Collège Doctoral et des bourses Cabri est en forte augmentation ce qui permet de soutenir de nombreuses mobilités de longues durées. La durée moyenne des thèses est de 63 mois (soit 5 ans et 3 mois).
Un débat s’engage sur l’attribution des contrats doctoraux et notamment sur le rôle du « grand jury » (poids des auditions, aux dépends des dossiers selon certain.e.s membres).
Plusieurs « souhaits » sont affichés par les vice-présidents : : des efforts sur l’attractivité internationale, en particulier pour l’ED BSL et l’ED SJPG vers l’Amérique du Nord ou encore la volonté de maintenir l’ED SJPG dans le cadre de la fusion. La place de la gestion) dans l’ED peut paraître en effet menacée puisqu’il y a aussi de la gestion à l’ED SESAM et qu’une reconfiguration des unités de formation et des unités de recherche est à l’étude en économie-gestion