Solidaires (3 élu.e.s), ADESPOL (5 élu.e.s) et UNEF (1 élu) au complet (le grand retour de l’UNEF depuis un an et demi !). La Corpo absente. Notre quantophrénie sans gêne montre que, encore une fois, les élu.e.s Solidaires sont ceux qui sont le plus intervenu.e.s (avec un élu d’Adespol). Fin du conseil à 19h passé.
– rentrée de septembre… du 30 août 2019 : on fait remarquer que rentrer si tôt pose un problème pour les (futur.e.s) étudiant.e.s qui travaillent l’été (les contrats se finissent le 31 août). Le doyen comprend mais difficile de faire autrement. Le calendrier est adopté moins quelques votes contre (dont Solidaires) et abstentions (Adespol). A noter que « Campus en Fêtes » sera une journée consacrée aux associations et sera banalitée. C’est le 13 septembre.
– problématique de l’antenne de Cambrai : les formations ne font pas le plein et beaucoup d’enseignant.e.s refusent d’y donner cours en raison des temps de trajet. Le problème concerne particulièrement la double licence droit/histoire de l’art et le master droit du patrimoine culturel. D’un autre côté, il y a des pressions des collectivités locales pour maintenir des formations. La discussion est longue mais pas de résultat tangible pour le moment : on continue tout en réfléchissant à d’éventuelles relocalisations à Lille.
– les habitant.e.s du quartier de Moulins et les agents vacataires (CEV ou ATV) pourront bénéficier de cartes de bibliothèque du campus sans avoir besoin de la carte étudiante : une bonne nouvelle, d’autant que cela se pratique déjà à Pont de Bois.
– quelques éléments statistiques sont présentés sur Bienvenue en France et sur Parcoursup : pour Bienvenue en France, seuls quelques masters, dont Droit des affaires, ont un taux élevé d’étudiant.e.s étranger.e.s (supérieur à 20 %) ; sur Parcoursup, il y a une légère hausse des demandes avec un important succès de la nouvelle (petite) licence « droit international et droits européens ». On voit bien ici que le nombre de demandes sur Parcoursup est devenu l’indicateur d’attractivité d’une formation. Joie !
– un certain nombre d’enseignant.e.s estiment avoir une importante charge de copies (amphis de 500-600 en licence), d’autant que le décachetage et la saisie sont de leur ressort : des aides vont être mises en place (possibilité de rémunérer des vacataires notamment). Cela a été effectivement fait pour la session d’avril-mai 2019.
– CVEC : la Contribution Vie Étudiante et de Campus, impôt injuste payé par chaque étudiant.e non boursier.e est en partie reversé à l’université. Les vice-présidents Vie de Campus ont choisi dans leur coin les projets qui bénéficieront de la CVEC : aucune consultation des composantes et des associations, seulement une réunion avec les listes élues le matin même de la validation… entre précipitation et obscurité, pour rester soft. Sur la proposition d’élu.e.s ADESPOL et Solidaires, une motion est votée pour contester non pas les projets financés (chacun.e ses avis) mais la méthode : les composantes et associations doivent pouvoir proposer des projets et participer à leur sélection.
– budget : en gros, l’université nous donne plus d’argent pour engager des non titulaires… mais pas assez pour remplacer les titulaires qui partent. De plus, le système de calcul du taux d’encadrement par l’université se dirige vers une méthode basée sur des seuils : 35 en TD, 300 en amphis. Les « petites promos » et les TD en salle informatique coûtent donc plus chères que prévu. Une motion est votée par le conseil, s’alarmant du plan de « redressement » prévu par l’université.
– partage des locaux avec la FFBC : le campus Moulins est partagé entre la FSJPS (sciences juridiques, politiques et sociales) et la FFBC (finance, banque, comptabilité). Celle-ci occupe essentiellement le bâtiment F mais utilise également des salles des bâtiments T et E. Suite à une queurelle sur un local, un recensement de la superficie par étudiant.e a révélé que la FFBC occupait bien plus de locaux que son nombre d’étudiant.e.s le lui permettait. Dès lors, s’ouvre une discussion au sein du conseil : comment négocier avec la FFAC ? Diargue ou fermeté ? Affaire à suivre (cf. compte-rendu du 6 mai).