Le gouvernement a déclaré étudier l’éventualité d’une allocation de rentrée pour environ 500 000 étudiant-e-s (soit à peu près le nombre d’étudiants boursiers), cette allocation serait comprise entre 150 et 200 euros.
Nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle annonce (qui est dans la continuité du rapport Wauquiez) dans le contexte actuel d’amplification de la précarité étudiante.
Une telle annonce n’est bien sur pas innocente dans le contexte post-CPE au moment ou l’UMP se rapproche dangereusement des élections présidentielles mais bien que nous accueillons positivement cette aide, elle est loin de résoudre les problèmes financiers posés par la rentrée universitaire. Il faut réellement s’atteler a la réduction des frais de rentrée : suppression des frais d’inscription, gratuité des transports en commun, baisse du ticket RU, création d’un fond public pour résoudre les problèmes de caution et de garant-e-s, construction massive de résidences universitaires pour réduire le poids des loyers (directement pour les plus modestes mais aussi indirectement pour les autres par la baisse des loyers de l’immobilier privé), gestion directe des dossiers de sécurité sociale (sans l’intermédiaire des SMER ou de la LMDE), amélioration de la couverture de la sécurité sociale pour permettre aux étudiant-e-s de se passer de mutuelle…
Elle ne permet en rien de résoudre les divers problèmes des bourses actuelles qui malgré leur intérêt pour tous ceux et toutes celles qui en bénéficient sont en grande partie injustes, inefficaces et pas assez progressives, une solution a ces problèmes est notre projet de salaire social étudiant.