Le mouvement s’est précédemment illustré dans la dénonciation de la précarité engendrée par un détournement massif de la fonction des stages. Au lieu d’être un outil au service de l’insertion professionnelle, de plus en plus de stages sont en réalité une substitution à l’emploi salarié.
Cette salutaire initiative portée par des personnes masquées fit le bonheur des journalistes à l’affut de belles images en 2005, ils remettent cela juste après le retrait du CPE pour indiquer que les dispositions de la loi pour l’égalité des chances ne résout en rien la question des stages.
Le mouvement a sorti un livre Sois stage et tais-toi. Pour en finir avec l’exploitation des stagiaires aux éditions La Découverte au prix de 12 euros.
Pour notre part pour en finir avec cette précarité, nous avons plusieurs proposition, d’une part le salaire social étudiant et d’autre part un dispositif totalement nouveau : Chaque entreprise verserait un prélèvement social en fonction de sa masse salariale et de son activité, se prélèvement alimenterait une caisse qui financerait les stages (si ces stages sont validés par les universités publiques), ainsi la totalité des stages seraient rémunérés et les entreprises auraient tout interêt a attirer les stagiaires puisqu’ils les financeraient quoi qu’il arrive. Cette mesure devrait être accompagnée de la fixation d’un maximum de stagiaire en fonction de la masse salariale.