SUD Étudiant-e Lille : PV (Liste « Initiative Syndicale et Autogestionnaire »).
Élu-e-s étudiant-e-s présent-e-s : 3/4 Déclic!, 2/2 UNEF, 1/1 Affranchis, 1/1 SUD, 1/1 Social’liste.
En bref :
– Les conventions de partenariat concernant le programme PEI ont été votées à l’unanimité.
– Adhésion de l’IEP à « Campus France » : Unanimité. 650 euros HT de cotisation pour bénéficier de tarifs pour participer à des salons internationaux sur l’enseignement supérieur.
– Clarification sur les frais d’inscription en Métiers du Droit et de la Justice : 200 euros et 50 euros pour les boursiers pour les DEUX ans.
– Vote pour le calendrier des élections professionnelles pour les élections étudiantes auront lieu un mardi et jeudi entre mi et fin novembre, le même jour que les élections pour le CROUS. En même temps = vote des 2A et 4A pour leur nom de promo.
– Confirmation à l’unanimité de 4 subventions pour la recherche proposées par la commission scientifique (entre 500 et 2500 euros).
– L’article 8 du règlement CHSCT qui prévoit la procédure en cas d’alcoolisme sur un poste présentant un danger a été modifié pour rajouter les autres cas de troubles du comportements (addictifs ou autres).
– Un bilan des frais d’inscription modulés a été fait rapidement par M. Mathiot : rien de bien nouveau.
– Concernant le déménagement, les travaux vont être officiellement lancés pour la première quinzaine de décembre.
Principaux points
1. « Summer School »
Maquette en préparation. Permet à des étudiants des universités partenaires de venir 15 jours l’été et 2 étudiants qui viennent équivalent à 1 étudiant de l’IEP envoyé 1 semestre dans cette université. Permet d’éviter les déséquilibres pour maintenir certains partenariats.
Tarifs : 1500 euros pour les étudiants d’universités non-partenaires, 750 euros pour étudiants des IEP du concours commun (dont Lille) et 0 euro pour étudiants des universités partenaires.
Pour les étudiants de l’IEP, cela pourrait équivaloir à 6 crédits ECTS et donc constituer un rattrapage, notamment pour les retours d’année de mobilité.
M. MATHIOT (pour nous rassurer) : Dans ce cas, la question du tarif sera posée car cela reviendrait à payer son année pour les étudiants de l’IEP.
Effectivement. 3 contre quand même des élus SUD et UNEF (tarifs pour les étudiants de l’IEP).
2. Soutien financier aux étudiants de 1A FIFB
On vote une aide pour les 1A boursiers FIFB. Cela concerne très peu d’élève chaque année (pas plus de 3). On rationalise l’utilisation de cette aide, pour éviter que ce que les étudiants reçoivent soit trop dépendant des variations annuelles (par exemple, 1 boursier une année, 4 la suivante).
Adopté à l’unanimité, même si nous trouvons que ça n’empêchera pas la sélection sociale pour ce cursus à près de 30 000 livres.
MME BAZIN demande à ce que le bilan de ce partenariat soit fait, suite à sa relance il y a 3 ans (quand les frais d’inscription ont triplé).
M. MATHIOT : « Le bilan est en 2017 ». Plus sérieusement : il a été fait ce qui avait été dit. L’IEP a été transparent sur les frais d’inscription. Du coup, il y a eu moins d’inscrits. Alors on a réduit le nombre de places pour maintenir un taux de sélectivité élevé (pour pas qu’il y ait un pourcentage trop élevé de réussite donc). Comme les recettes reversées par le Kent à l’IEP sont au pro rata du nombre d’élèves, elles ont baissé. Mais on préfère avoir moins de sous et un taux de sélectivité élevé.
Ce discours manque de nous tuer, d’autant que personne ne parle de sélection sociale. Mais il faut tenir, nous en sommes encore qu’au début de ce CA…
3. Modification du règlement des études
– Les mentions « directeur des études » sont partout remplacées par « le directeur », car il n’y a plus de directeur des études cette année (peut-être que le rôle de flic des absences n’est pas passionnant, n’est-ce-pas?). Mais cette concentration du pouvoir dans les mains d’une seule personne nous gêne quand même pas mal…
Adopté avec 3 CONTRE (UNEF-SUD).
– Cette adoption se fait sans la modification proposée pour la partie concernant les stages à l’étranger. Une nouvelle loi dit que les stages ne peuvent dépasser 6 mois mais on ne sait pas très bien si cela concerne les stages à l’étranger. Des décrets vont venir préciser la loi, mais dans le doute, on préfère rester à l’ancienne formule.
M. LALLET (personnalité extérieure présent au CA) va faire faire une petite expertise gratuite par le Conseil d’Etat. Et M. MATHIOT va s’informer auprès des autres IEP pour savoir comment ils ont fait (proposition de Déclic).
Les étudiants en 2A seront informés lors des prochains réunions de la possible remise en cause rapide des stages longs pour l’année de mobilité.
4. Maquettes et pédagogie
On avait oublié de les voter. Adopté moins 3 abstentions (UNEF, SUD) et 1 contre (Social’liste).
M. DARRIULAT lance un débat sur la pédagogie. Par exemple en histoire, il faudrait donner plus d’importance aux conférences de méthode et rééquilibrer en conséquence les crédits : 5 ECTS pour les conf et 4 pour le CM. (au lieu de 3 et 6 pour les CM).
Mais on ne peut pas changer que pour l’histoire. Il faudrait refaire toutes les maquettes et repenser toute la pédagogie en conférence de méthode. Par exemple au lieu de faire des exposés, pourquoi ne pas davantage analyser des textes d’historien etc.
Se lance alors un débat sur ce qu’il faut repenser : les notes de 1 à 20 ont-elles un intérêt ? Faut-il plutôt passer à un système A-B-C-D ? Ou juste passe / passe pas ? Faut-il garder les « galops d’essai » ? (M. Darriulat dit qu’il ne faut pas en faire un dogme).
M. LASCOMBE : « C’est vrai qu’on passe plus de temps à noter qu’à enseigner ».
C’est le grande révolution ! (Pour des raisons de logiciels, il serait cependant trop compliqué de bouleverser entièrement le système d’évaluation).
Par conséquent, il y aura un CA spécifique sur la pédagogie.
5. Problèmes avec Sciences Po Aix
Le CA a discuté des perspectives que doivent prendre les pressions que les directeurs des 5 IEP de province exercent sur celui de l’IEP d’Aix en Provence. Rappelons que ce dernier a multiplié les partenariats avec des organismes de formation privés français ou étrangers afin d’augmenter la rentabilité et le financement de l’Institut. Cette pratique place l’IEP d’Aix en dehors des conventions qui le lie aux autres IEP de province. Alors que le directeur de l’IEP d’Aix aurait du s’expliquer le 30 septembre, ce dernier a fourni un prétexte pour se dérober. Les directeurs des 5 IEP de province ont alors écrit une lettre dans laquelle ils menacent d’exclusion l’IEP d’Aix
Il a été décidé à l’unanimité ce communiqué : « le CA de l’IEP de Lille, à l’unanimité, apporte son soutien à la démarche engagée par les Directeurs des IEP de Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain en Laye, Strasbourg et Toulouse, lors de leur réunion du 30 septembre 2014, concernant l’IEP d’Aix ».
Le but est d’envoyer la lettre à Madame Christine LAGARDE, présidente du CA de l’IEP d’Aix-en-Provence, et au directeur d’Aix, en lui demandant de la communiquer au CA. Pierre MATHIOT explique que certains professeurs d’Aix lui reprochent de « fouiller dans des choses qui ne nous regardent pas ». Une exclusion temporaire peut être à l’ordre du jour si le directeur ne répond pas avant le 10 novembre sur des points précis. Mais cette exclusion ferait entrer les conventions qui lient les IEP de province dans une zone d’insécurité juridique.
A la question de savoir ce qui se passera si l’IEP d’Aix attaque les Directeurs devant le Tribunal Administratif pour préjudice moral, Pierre MATHIOT répond « qu’on s’en fout, on ne doit pas être tétanisé ». Le directeur d’Aix a assuré que tout était en voie de règlement.
Un élu de la liste S&A-UNEF s’étonne de l’absence d’information sur ce genre de partenariat des IEP.
6. Calendrier et modalités des élections du directeur
Un calendrier est donné en début de CA : les candidats pourront envoyer leur candidature entre mi-novembre et mi-janvier puis le vote devra avoir lieu dans les 3 mois (à bulletin secret par les 30 membres du CA) donc avant mi-avril.
Deux débats :
– Est-ce que les auditions devant le CA doivent avoir lieu le jour du vote ? Toutes les grandes personnes veulent que ça ait lieu le même jour, pour que les auditions aient un véritable impact. Les élus étudiants Déclic, SUD, UNEF, Social’liste se plaignent de ce fonctionnement : nous voulons pouvoir nous retourner vers les autres membres de nos listes et vers les étudiants pour décider de nos votes.
M. HASTINGS nous dit que nous portons un mandat représentatif alors on fait ce qu’on veut… Et rien n’empêche les étudiants d’organiser un débat public entre les candidats.
Il est finalement conclu que tout sera le même jour en laissant du temps entre les auditions et le vote. Car on veut que ceux qui ont assisté aux auditions soient ceux qui votent. Et si ça a lieu un autre jour alors il faudrait interdire de voter à ceux qui n’étaient pas présents aux auditions mais on ne peut pas juridiquement.
On voulait même interdire les procurations à l’origine pour que les non-présents ne puissent pas voter mais en fait non, ça ne tient pas juridiquement.
– Le mode de scrutin. Pas précisé dans la feuille qui nous a été donnée le jour même. Le risque c’est que si 2 candidats se maintiennent avec 1 voix, ça bloque tout le processus. Donc par exemple préciser 3 tours maximum (dixit M. LASCOMBE).
On voudrait aller vers une règle qui est celle de la majorité absolue des membres du CA.
Mais en fait en lisant le règlement des IEP (décret) (sur l’iPhone de M. LALLET), il n’y a pas de disposition particulière pour les élections du directeur donc il faudrait voter comme pour les autres votes (à part que c’est à bulletin secret) : majorité, point. Donc majorité relative à 1 tour !
C’est très bizarre : s’il y a beaucoup de candidats, un candidat peut en théorie être élu avec 6 voix sur 30, par exemple…
Donc on revient à un système de majorité absolue, car c’est démocratiquement beaucoup plus légitime. Sachant que ça va peut-être contre la loi – qui n’est pas très claire – mais « il n’y aura pas de recours ».
7. Mutuelles étudiants (LMDE et SMENO)
SUD Étudiant-e présenté une motion qui n’a pas été retenue mais il nous a été dit qu’on en discuterait en fin de CA. Ça a failli être oublié mais c’est M. FERNANDEZ de la social’liste qui a fait le rappel pour nous.
M. Mathiot dit que la motion n’avait pas lieu d’être car ça pourrait être vu comme une prise de position, notamment, de SUD contre l’UNEF (la LMDE est très liée à l’UNEF) (!!!).
Nous rappelons que c’est dommage de ramener ça à des guerres de chapelle car il y a quand même des questions de santé des étudiants en question. Nous disons que ces mutuelles sont présentes à l’IEP lors des journées portes ouvertes, des rentrées etc. et qu’elles font de la pub mensongère. Le but de notre motion était de ne pas leur permettre d’accéder aux locaux, notamment, et de renforcer l’information de l’administration en matière de santé lors des rentrées.
M. MATHIOT dit que c’est une motion de politique générale (faux), qu’il n’y a aucun intérêt à ce que le CA la vote. Il rajoute l’IEP ne les invite pas : c’est elles qui demandent à venir (nous voilà rassurés). Puis quand une mutuelle demande, on laisse venir les deux (nous voilà re-rassurés). Et que l’IEP informe bien les étudiants qu’ils ne sont pas obligés de choisir la LMDE ou la SMENO comme complémentaire santé (si c’est effectivement le cas, ça nous semble encore léger).
Bref, pas la peine d’aller plus loin, la direction ne veut pas se mettre LMDE, SMENO et UNEF à dos et noie le poisson.