Un CA très clairsemé (12 présent-e-s) avec un ordre du jour clairsemé et, du coup, un compte-rendu très rapide d’un CA qui a duré 5 heures.
Le Vice-Président numérique nous présente le bilan et les perspectives de la politique de l’université en matière de TIC (technologies de l’information et de la communication). Les intentions sont louables mais quelques questions se posent : le recours aux MOOCs (importés d’un modèle anglo-saxon, coûteux et peu efficaces), le recours à des « mutualisations », mot valise qui cache trop souvent des « économies » en terme de postes et de matériels…
Ensuite nous avons eu droit à une présentation du projet IDEX… mais non. Car nous n’avons pas eu accès au contenu du projet ou à des documents précis. On nous demande de soutenir et de valider un projet « IDEX » (une candidature) sans avoir les détails. Vive la démocratie universitaire. L' »excellence » est bien une nouvelle religion obscurantiste (méfions-nous, qu’elle ne crée pas un État autonome au cœur même du Ministère). Plus sérieusement, ce projet est toujours contestable sur le fond : il s’agit de la mise en concurrence d’universités pour obtenir des fonds fléchés à des « initiatives » de recherche (et de formation au niveau master ou doctorat) qui sont déjà « reconnues » et qui sont donc déjà susceptibles de faire l’objet d’autres financements.
Enfin, plusieurs délibérations ont été adoptées. Le vote d’une convention sur le handicap a été reporté. En gros des entreprises qui n’arrivent pas à atteindre les 6% d’employés en situation de handicap, veulent se faire exonérer de leurs amendes en finançant la politique handicap de l’université. C’est un peu limite, d’autant que ces entreprises ne sont pas les PME du coin (Thalès). D’un autre côté, le relais handicap est aussi soumis à l’austérité et voit le nombre d’étudiants en situation de handicap augmenter (le fruit d’une politique active et ambitieuses, veut-on croire).