Compte-rendu de l’élu suppléant de la Communauté de l’Asso, visible ici.
Avant le début du conseil sont déposés par la CGT des contributions, ce sera développé dans un point ultérieur.
I) Validation du dernier compte-rendu :
Le premier point à l’ordre du jour est celui de la validation du compte-rendu du conseil administration commun des trois universités de septembre 2016, notre élu suppléant fait confiance au compte-rendu des élu-e-s SUD et Communauté de l’Asso et ne s’oppose pas au vote.
II) Calendrier de la fusion :
Est rappelé au dernier Conseil Technique de l’Université Lille qu’il y a un grand vide entre les mois de mai et d’août dans le calendrier de la fusion des universités. L’étal des lieux est tel que selon la président de Lille 3 tout ne sera pas terminé le 31 décembre 2017 pour la fusion qui est censée se produire dès le 1er janvier 2018. Sauf que l’année universitaire commence en septembre, ce qui pose des questions pour les enseignant-e-s chercheurs-ses.
Intervention du SNESup pour dire qu’il faudrait rassurer les personnels concernés, et pas seulement les BIATSS et qu’il faudrait faire des commissions de recrutement et d’harmonisation en vue de la fusion et rappelle qu’il ne faut pas également négliger les contractuel-les.
Le premier Vice-Président de Lille 3 assure que les contractuel-les sont une point que l’Université de Lille ne néglige pas. L’état des lieux des trois établissements sera fait pour la nouvelle université le 6 février de cette année.
Un élu UPL3 de Lille 3 demande des précisions, l’année 2018 étant l’année de la fusion, il reste le problème de l’année de promotion des enseignant-e-s chercheur à régler.
Le premier VP de Lille 1 répond que ce sera fait pour décembre 2017 mais également pour septembre 2018.
Les notes sont assez vagues, veuillez pardonner à notre élu qui a du mal à suivre parmi tous ces babillages administratifs incompréhensibles.
Un élu CAP-U-Lille 1 pose la question du vote commun de la fusion. Pourquoi intervient-il si tard en avril ? Du fait de l’imminence du jury de l’IDEX, il faudrait le faire plus tôt. Il souligne le (relatif) consensus autour de la fusion et le fait que c’est un processus irréversible en disant que cela a été voté pour la future Université de Paris Sorbonne (malgré le rassemblement pour l’empêcher).
La présidente de Lille 3 répond qu’il faut d’abord travailler sur les statuts et que le processus avance de manière régulière. Ce serait injuste de faire voter ça en février en raison du calendrier.
Le président de Lille 2 assure qu’il a rencontré le jury de l’IDEX qui lui a souligné la question de la méthode choisie par la fusion des universités lilloises et qu’il ne faut pas se précipiter. « Souvenez-vous de l’exemple de Rennes, assène-t-il, fait-il référence au fait que le président de Rennes 2 ait refusé la fusion ? Nous ne le saurons pas.
Un élu CGT FERC de Lille 1 prend la parole pour réaliser une demande inverse avec lequel notre élu est amplement d’accord : pourquoi adopter si rapidement ce processus de fusion ? En tant que syndicaliste, il ne sent pas d’enthousiasme débordant auprès des personnels, c’est pour cela que la CGT a demandé un référendum auprès des personnels. Il veut également en finir avec le chantage à l’IDEX, ce que nous ne pouvons qu’approuver, qui devient franchement agaçant. Il pense qu’il faudrait revenir à des pratiques universitaires tranquilles et repousser le vote de la fusion.
Une personnalité extérieure, députée PS du Nord s’exprime mais notre élu ne l’écoute pas, il a du mal à écouter des débats plus qu’ennuyeux alors écouter une politicienne du PS…
III) L’organigramme de la future université de Lille
Le directeur général des services de l’université de Lille présente le future organigramme de celle-ci. Rien de très nouveau, on retrouve ce qu’on trouve dans chaque université : les ressources humaines, la recherche, la formation tout au long de la vie etc… S’ensuit une série de sigles incompréhensibles que notre élu n’a même pas envie de noter. Se pose quand même la question de savoir si tous ces services vont être centraux ou non, ce qui serait désastreux pour la mobilité étudiante au sein de la future université.
Un élu CGT de Lille 3 souligne que le service de prévention des risques est un grand néant, ce à quo le DGS répond que la « singularité de l’organisation transversale n’est pas encore complètement établie ».
Un élu SNESup de Lille 2 qui siège au CHSCT précise qu’il va falloir avancer rapidement sur comment se conjuguent les relations entre le service de prévention des risques et la médecine de prévention.
S’ensuit d’autres discussions faiblement intéressantes.
IV) Dispositifs relatifs au dernier Comité Technique
L’université de Lille veut transformer le dispositif autour des corps et des grades de métier (c’est à dire les fonctionnaires de différentes catégories) à un dispositif « plus adapté » à la réalité et aux fonctions des travailleur-ses. Le tout en terme d’indemnités, cela conserve surtout les primes d’après ce qu’a compris notre élu. Le DGS souligne l’effort que l’université de Lille harmonise une grille indemnitaire plus favorable aux salarié-e-s (celle de Lille 2 notamment).
Un élu CGT FERC de Lille 1 prend la parole pour dire que ce procédé est illégal, qu’il faudrait que les primes soient intégrées au salaire pour que cela compte comme cotisation à la retraite et que la rémunération devrait se faire selon le diplôme et le statut et non selon la fonction. Ce dispositif remet en cause les principes de la fonction publique héritée du Conseil National de la Résistance. Cela crée des inégalités entre les travailleur-ses. Il met en exergue al différence indemnitaire entre les personnels de l’université de Lille et l’université de Lorraine qui a récemment fusionné.
La présidente de Lille 3 affirme que les primes correspondent à des fonctions, qu’il n’y a pas de compétitions entre services, que les grades sont maintenus et que les fonctions permettent la transparence.
Notre élu se demande si les ATER ou les doctorant-e-s pourraient ainsi être payé-e-s comme les professeur-e-s d’université ou les enseignant-e-s chercheurs-ses selon cette grille indemnitaire. Bien évidemment on ne parle pas des vacataires et des précaires pendant ce débat…
Plusieurs engueulades entre nombre d’intervenant-e-s et l’élu CGT plus tard, on parle du nombre d’heures de travail par semaine et de congés pour les salarié-e-s. Les salarié-e-s peuvent travailler 37h30 par semaine ou 7h30 par jour et avoir 50 jours de congés par an. La CGT pense que ce ces droits devraient être garantis, d’où leur motion citée précédemment. Le nombre d’heures pour les salarié-e-s est également très flexible (entre 32 heures et 40 heures en fonction des besoins de services). Il dénonce la disparition progressive des 35h.
Le DGS lui réplique que c’est une avancée sociale et que la CGT la voit comme une régression.
On finit par voter avec les élu-e-s de Lille 1 dans une salle différente.
La CGT et nous votons contre le nouveau régime indemnitaire et la proposition de temps de travail du fait de nos craintes de voir les salarié-e-s mis-e-s en concurrence et d’augmenter leur flexibilité au détriment de leurs conditions de travail. Tout le reste des élu-e-s vote pour.
Voilà, on a pas vraiment parlé d’étudiant-e-s, non ? Dommage quand on parle d’une future université de 60 000 étudiant-e-s sur la métropole lilloise.